Comment Jeanne d’Arc est morte ?

Personnage emblématique de l’histoire de France, Jeanne d’Arc est connue pour son courage et sa détermination à libérer son pays de l’occupation anglaise. Sa fin tragique en tant que jeune femme brûlée vive sur le bûcher à Rouen a marqué les esprits et suscite encore aujourd’hui de nombreuses interrogations. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les circonstances entourant la mort de Jeanne d’Arc.

L’arrestation et le procès de Jeanne d’Arc

Après avoir remporté plusieurs victoires contre les Anglais, dont celle d’Orléans, Jeanne d’Arc est capturée lors du siège de Compiègne par les Bourguignons, alliés des Anglais. Elle est ensuite vendue aux Anglais pour une somme importante. Ces derniers décident alors de la juger pour hérésie et sorcellerie, dans le but de l’éliminer et de discréditer Charles VII, qu’elle a contribué à faire sacrer roi de France.

Un procès inéquitable

Le procès de Jeanne d’Arc se déroule à Rouen, sous la direction de Pierre Cauchon, évêque français favorable aux Anglais. Le procès se caractérise par son iniquité, puisque les juges sont tous partisans des Anglais et que Jeanne d’Arc n’a pas le droit à un avocat pour la défendre. De plus, ses juges cherchent avant tout à la mettre en difficulté et à la piéger dans ses propos.

La condamnation de Jeanne d’Arc

Jeanne d’Arc est interrogée à plusieurs reprises par ses juges sur des sujets variés, allant de ses visions divines à sa tenue vestimentaire. Malgré l’acharnement de ses accusateurs, elle parvient à se défendre avec intelligence et fermeté. Toutefois, elle finit par abjurer, c’est-à-dire renier ses visions et promettre de ne plus porter des vêtements masculins, sous la pression de la menace de torture et de la peur du bûcher.

Le revirement de situation

Après son abjuration, Jeanne d’Arc aurait normalement dû être libérée ou emprisonnée à vie. Cependant, quelques jours plus tard, elle est surprise en train de porter à nouveau des vêtements masculins. Les raisons de ce geste demeurent incertaines : volonté de mieux résister aux mauvais traitements, tentative de suicide ou simple erreur de la part de ses geôliers ? Quoi qu’il en soit, cette « relapse » (retour à l’hérésie) offre à ses ennemis l’occasion de la condamner à mort.

La mise à mort de Jeanne d’Arc : brûlée vive à Rouen

Le 30 mai 1431, âgée de seulement 19 ans, Jeanne d’Arc est conduite sur la place du Vieux-Marché à Rouen, où un bûcher a été dressé. Accusée d’hérésie et de sorcellerie, elle est condamnée à être brûlée vive. Face à sa mort imminente, Jeanne d’Arc fait preuve d’une grande dignité et demande à un prêtre de lui tenir une croix devant les yeux pendant son supplice.

Le déroulement de l’exécution

Selon les témoignages de l’époque, l’exécution de Jeanne d’Arc se déroule en plusieurs étapes. D’abord, elle est attachée à un poteau, au milieu des fagots de bois qui constituent le bûcher. Puis, après avoir prononcé un dernier discours dans lequel elle pardonne à ses ennemis, elle est enveloppée dans une robe blanche et coiffée d’une mitre portant les mots « relapse », « hérétique » et « sorcière ». Enfin, le feu est allumé et Jeanne d’Arc meurt, probablement asphyxiée par la fumée avant d’être réellement brûlée.

Les conséquences de la mort de Jeanne d’Arc

La mort tragique de Jeanne d’Arc suscite rapidement l’émotion et l’indignation, aussi bien en France qu’à l’étranger. Plusieurs chroniqueurs de l’époque relatent les circonstances de son exécution et dénoncent l’injustice de son procès. Certains vont même jusqu’à affirmer que ses juges ont été frappés par le destin et punis pour leur cruauté.

La réhabilitation de Jeanne d’Arc

Vingt-cinq ans après sa mort, un nouveau procès est organisé à l’initiative de Charles VII, dans le but de réhabiliter la mémoire de Jeanne d’Arc. Au terme de ce procès, la sentence prononcée en 1431 est annulée et Jeanne d’Arc est déclarée innocente. Depuis lors, sa figure est progressivement devenue un symbole de résistance et de foi, jusqu’à être canonisée en 1920 par l’Église catholique.

En définitive, la mort de Jeanne d’Arc résulte d’un engrenage politique et judiciaire visant à l’éliminer et à affaiblir son camp. Malgré les nombreuses zones d’ombres qui subsistent encore sur les circonstances de sa fin tragique, elle demeure une héroïne nationale dont l’image est indissociable de celle de la lutte pour la liberté et l’indépendance de la France.

Vincent Bourdieu

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